Au menu de ce premier dossier de l’été (sur une série de six) :
- Les pères au foyer en font-ils autant que les mères qui occupent le même rôle ? C’est cette affirmation que conteste Myriam Chatot, autrice d’une thèse sur les pères en congé parental.
- Le média POC Stories propose ici une plongée dans l’histoire et le présent du féminisme noir.
- Même si les discours autour du premier rapport sexuel évoluent depuis le XIXe siècle, les femmes continuent à subir des injonctions contradictoires sur le sujet, comme le montre l’historienne Pauline Mortas.
- Comment passer d’une réflexion contre l’oppression à une pensée de l’émancipation ? Nous avons discuté avec Isabelle Alfonsi, essayiste et cofondatrice de la galerie Marcelle Alix, pour qu’elle nous présente ses réflexions sur l’art révolté, féministe et queer.
- Pour Héloïse Facon, il est aujourd’hui temps de remettre en question le « féminisme de marché », qui « se focalise sur le sommet de la hiérarchie et néglige les conditions de vie et de travail des femmes ordinaires ».
- La journaliste Marie Albert nous raconte son tour de France à pied pour dénoncer les violences faites aux femmes.
- Pour l’autrice Marcia Burnier, « la survie est quelque chose qu’on vient reprocher aux victimes de viol ».
- La juriste Julie Mattiussi a analysé pour dièses les différences de traitement entre les poitrines féminines et masculines.
- La sociologue Claudine Sagaert, autrice d’une Histoire de la laideur féminine, nous a accordé un entretien autour de ses recherches sur la tonte des femmes.
- Discussion avec deux membres du collectif Paye ton tournage, qui dénonce le sexisme du monde du cinéma… et propose des mesures pour y répondre.
- La sociologue Maud Navarre nous explique pourquoi les femmes politiques peinent encore aujourd’hui à obtenir la parole au sein des conseils et des assemblées.
- Nous avons discuté avec l’essayiste Bertoulle Beaurebec de son manifeste Balance ton corps, contre le mépris de la « pute » et de la « salope ».
- Avant de devenir un instrument d’oppression des femmes, le vitriol a longtemps été une arme employée par des femmes violentées, abandonnées ou humiliées par leurs conjoints (un article de Karine Salomé).
- « À force de ne parler que d’autisme « au féminin », on finit par figer et essentialiser certaines caractéristiques, et en oublier le pourquoi et le comment », relève Charlie Mostro pour notre revue.
- Conseillère régionale en Auvergne Rhône-Alpes et cadre nationale du Rassemblement National jusqu’à récemment, Sophie Robert affiche sur les réseaux sociaux ses positions anti-IVG. Une enquête menée par Marine Ledoux.
- Objets de tous les fantasmes, les femmes roms se voient sans cesse privées du droit à la parole. Les archives Romani Herstory, tenues par Émilie Herbert-Pontonnier, montrent pourtant que beaucoup de ces femmes ont marqué nos sociétés de leur empreinte.
- Entretien avec l’activiste Corps Cools, qui milite pour une lutte radicale contre la grossophobie – et pour une meilleure prise en compte de cette oppression au sein des milieux féministes.
- En France comme en Belgique, la prise en compte des questions intersectionnelles dans les milieux féministes ne se fait pas sans résistance, comme le montre Nouria Ouali.
- Plutôt que de dénoncer la sexualité des jeunes sur internet, les chercheuses Annamaria Colombo et Myrian Carbajal invitent plutôt à nous inquiéter des inégalités de genre qui minent ces échanges.
- La sociologue Cécile Charlap nous rappelle ici que, loin de n’être qu’un processus biologique, la ménopause est aussi l’objet de représentations sociales parfois très dégradantes.
- La sociologue Édith Gaillard s’interroge : la fermeture forcée du Liebig34 le 9 octobre dernier marque-t-elle la fin d’une époque pour la résistance anarcha-féministe berlinoise ?
- La psychologue sociale Violette Kerleaux dénonce la perpétuation, encore aujourd’hui, du « culte de la puissance masculine ».
- Pour le compte Instagram « Les Garçons Parlent », il est temps que les hommes se libèrent des idéaux « virils » – et apprennent à évoquer leur mal-être.
- Un défaut de programmation aurait pu coûter la vie aux passagers de plusieurs vols de la compagnie allemande TUI. En cause, un bug de logiciel – et plus tard, de calcul de poids de la flotte – qui enregistrait les femmes étiquetées « Mademoiselle » comme des enfants.
- Enfin, Laurence Lesager nous présente le premier livre de Jennifer Padjemi, qui décortique le rôle essentiel que la pop culture joue dans notre perception des minorités.