dièses contre les préconçus

« Je me souviens de celle que j’étais quand j’étais encore dans la misère. J’avais honte, je baissais les yeux, je me soumettais, j’avais peur, j’étais habituée à subir des violences, je les acceptais et les trouvais “normales”. Et pourtant ça me faisait mal. »

Entre le très lent renouvellement de sa carte de séjour et sa vie dans un logement insalubre, Nadja Rave partage pour dièses ses difficultés de personne migrante au Havre.

« La policière robuste et pâle te reçoit dans un petit bureau sans fenêtre. Porter plainte, c’est ta décision. Tu l’as prise dans la nuit. Voilà pourquoi tu es seule ce matin. (...) Cependant, tu ne sais pas où tu vas, alors tu doutes. À chaque instant, tu doutes. »

En intégrant un lycée privé, Micha a découvert l’argent, le pouvoir, le confort. Mais aussi la solitude des enfants riches, les inégalités et le communautarisme.

Moquée à l’école, discriminée pour trouver un stage et un emploi, Célia porte le même nom de famille qu’un terroriste. Et elle en souffre.

Postes de pouvoir trustés par les hommes, questions féministes reléguées au second plan, indulgence envers les agresseurs, sexisme ordinaire, femwashing... La journaliste Maud Le Rest dénonce le sexisme qui sévit trop souvent à gauche.

Noah pensait qu'il n'y avait pas d'amour sans sexe. Découvrir l'asexualité lui a permis de poser ses propres limites.

« La focalisation sur les abjections intimes, abjections dont il faudrait s'acquitter et se purifier toute sa vie, se retrouve autant l'antiracisme de Robin DiAngelo... que dans l'écologie du maintenant défunt Pierre Rabhi. »